Récit de rencontres (suite).

Habituellement, nous vous parlons de nos/vos amis Haïtiens, de Désarmes et autres villages environnants, situé dans l’Artibonite. Dans notre précédent article, nous vous avons introduits aux évènements et idées qui ont conduits les acteurs engagés à un travail commun concernant la(s) violence(s). Aujourd’hui, c’est la suite du récit de cette entreprise et apprentissage avec les partenaires Haïtiens.

La problématique.

Qui définit le problème ? Si ce sont nos partenaires, nous devons avoir de la liberté afin de leur apporter une réponse. Cette souplesse n’est pas possible dans le cadre des projets de développement classiques.

La formation s’est donc concentrée sur la violence, et sur 4 grandes formes de violence :

 La maltraitance, l’abandon, l’humiliation et la culpabilisation.

Le travail en groupes a permis de parler et de faire parler. Et ce grâce à une approche participative. Ce sont les groupes qui ont mis, en fonction de leurs expériences, des noms sur des situations vécues pour chaque type de violence, en français et en créole.

Ce travail s’est fait dans le respect des principes appris et pratiqués en thérapie sociale : un contrat et des règles.

Des règles simples :

La confidentialité, l’engagement de présence (la raison de l’absence momentanée doit être mentionnée et jugée valable par le groupe, et au retour : se taire et observer pendant une heure pour ne pas influer sur la dynamique du groupe) et la liberté de participation (personne n’est obligé de parler, ce qui permet aux plus timides de s’exprimer petit à petit).

Ce n’est donc pas un enseignement, mais une expérience d’échanges parfois conflictuels, ce qui n’est pas habituel dans la société !

Un conflit, c’est aussi s’écouter et se mettre d’accord !

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